vendredi 23 décembre 2011

Trujillo -> Tumbes

4 jours sur la côte nord



C’est partie pour l’aventure à nouveau : le nord du Pérou, moins touristique que la partie sud mais pas moins riche, si ce n’est qu’il n’y a pas de Macchu Pichu (Mais tout de même une autre ruine du même acabit que je visiterais plus tard). Plus touristique par contre au niveau national puisque la côte nord contient la quasi totalité des spots de surf, et surtout qu’à Tumbes, Humbolt ne court plus, l’eau est chaude !





C’est donc bien pour profiter de quatre jours de farniente que je me rends là-bas : plage, océan et tranquillité. Il n’y a pas grand-chose à visiter. Et aussi pour renouveler mon visa.























Premier jour, après que le micro-taxi m’ait bien eu avec sa fausse gentillesse, je me rends à mon hôtel à Zorritos, une petite ville de pêcheur à moins d’une heure de Tumbes, plus exactement un peu après la ville. C’est l’occasion de découvrir, après le micro, le collectivos et le bus, le taxi collectivos : un taxi qui a une seule destination et qui prends 4 personnes, un peu bizarre mais plus rapide que le micro !



 Mon hôtel est un endroit merveilleux tout en bois et en bambou, avec une salle de bain en pierres et coquillages, une grande chambre pour moi toute seule, des pièces communes conviviales, une belle plage déserte… Que demander de mieux ?















L’hôtel suit un concept écolo d’ailleurs, construit par des volontaires, par exemple, pour tirer la chasse, il faut utiliser l’eau du robinet qui tombe dans un seau, bien trouvé mais pas toujours pratique.
Bref, si vous allez là-bas un jour, je vous le conseille : Tres Puntas.

le bar

structure

les hamacs

 la douche


La mer est délicieuse, et pas besoin de se battre, il n’y a personne.



Une fois installée, je file à Máncora, une ville de surfeur très connue. C’est à une heure de Zorritos, pour y aller je suis censée chopper un collectivos sur la Panaméricaine… Pas évident. A la place, je choppe un bus grande ligne et je suis bien contente, ca me permet de découvrir un film chinois avec machin Li ou Lee, je ne sais pas. Je comprends aussi pourquoi les bus peuvent avoir tant de retard parfois, vu qu’ils ramassent et déposent plein de monde en chemin, un peu n’ importe où.

Máncora est sans surprise sans grand charme, construite autour de la panaméricaine et mangeant la plage. Il n’y a pas tant de monde que ca, ni même de surfeurs, surtout des kite-surfeurs. Et un vent de dingue.
Je me baigne, l’eau est certes turquoise et bien bonne,  mais quand le sable plonge enfin un peu, les rochers débarquent et les surfeurs passent trop prêt. Après m’être râpé les pieds plusieurs fois, j’abandonne la baignade.


Le lendemain, je retourne à Tumbes juste le temps de changer de combi pour aller à Puerto Pizzaro, village de pêcheurs proche de la Mangrove, l’unique mangrove du Pérou. 


C’est mignon et blindé d’oiseaux : Pélicans, vautours, Ibis, canards et mouettes locales : la frégate. 




J’embarque à marrée basse, fait le tour de la mangrove, part observer les nids de frégates puis mange sur « la isla del amor », une île conceptuellement touristique, nommée ainsi a cause des couples locaux qui y viennent : c’est un banc de sable avec des restaurants en bois et feuilles, des hamacs et trois plantes. Sauf qu’il n’y a personne a part les gérants des restaus et les vendeurs de souvenirs, que j’y ai mangé mon meilleur cebiche et que c’est véritablement un endroit charmant et potentiellement romantique.
 Isla del amor

Une fois la marée un peu plus haute, on part voir les crocodiles. Sauf que c’est un zoo, rien de plus, y’en a des petits et des gros, ils dorment tous, on dirait des poupées en caoutchouc.


Je suis un peu déçu de toute cette visite, autant la mangrove que les crocos ne sont pas très impressionnant, si ce n’est de pouvoir dire « Je l’ai vu ». Pas immanquable.
L’aprèm je visite Tumbes, et ben, pas immanquable non plus, c’est la ville la plus moche du Pérou, même si la place des armes est plutôt bien foutue, pour une fois centrée sur une place vide, plutôt que sur un élément, la déco est autour, la vie au milieu et j’imagine facilement de chouettes concerts et événements sur cette place. Et puis il y a de belles plantes. Et une mosaïque en bas-relief assez unique.




J’échange quelques dollars, je fais des emplettes et je file avant qu’il soit trop tard pour me baigner et voir le coucher de soleil.


Avant-dernier jour, jour de paperasse, je pars en Equateur. Visa à renouveler.
Pas grand-chose à dire de cette journée, si ce n’est des rencontres, sympathiques mais qui ne dureront pas plus d’une journée comme à chaque fois. Un Hollandais dans le bus, un vieux couple de suisses à l’hôtel, ce que j’aime c’est l’idée qu’on puisse se recroiser dans un autre lieu un peu plus tard, alors on garde contact quelques temps et puis on ne se recroisera pas mais tant pis, c’était bien sympa quand même.
L’équateur a l’air d’un beau pays, bien vert, de vraies forêts, ca change de la côte péruvienne. J’admire les paysages, simplement, lors de cet aller-retour rapide. Je veux rentrer avant la nuit. Seul hic, je perds dans le bus, au moment d’aller faire la paperasse a la frontière, un sac plastique avec eau, crème solaire, mon chapeau multicolore, un petit pull et d’autres trucs sans grande importance. Un peu blasant, mais rien de grave.


Enfin dernier jour, je reste me prélasser à l’hôtel, prendre des photos, me baigner. J'observe les crabes qui mangent les poissons échoués, la mer, le coucher de soleil à nouveau ou me pose dans un hamac. Le soir je pars en bus de nuit direction Chiclayo.




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