mardi 7 février 2012

Arequipa -> Titicaca

Levé de soleil à Puno (Pérou), depuis le terminal de bus

Le lac Titicaca, un très bel endroit avec une lumière incroyable (impossible de se balader sans lunettes de soleil), mais hormis le lac, c'est assez peu intéressant, alors pas de récit, juste des photos. C'est un endroit très très touristique, le plus touristique de tous, plus que jamais on est considéré comme des distributeurs de billets. La beauté du lieu compense. C'est aussi ici que j'ai enfin osé prendre des portraits des habitants, alors qu'ici il faut les payer, je ne sais guère pourquoi mais il était temps ! Je regrette de ne pas en avoir fait plus, les péruviennes ont de beaux visages, ça aurait mérité un peu plus de tentatives de ma part.
J'ai juste une chance inouïe, soleil et ciel bleu tout le long !


Copacabana (Bolivie) :
Plage 
Ascension d'un sommet près de la ville, où je rencontre une Uruguayienne


Vu sur la ville
Vu depuis le sommet

Île du soleil : (île sacrée Inca, à côté il y a l'île de la lune, mais moins facilement accessible)







Des enfants qui vendaient des plantes, ils voulaient que je les paye pour les avoir photographier "pagame, pagame" quémandait la gamine. Je leur ai donné des biscuits à la place.


Avec les Uruguayiennes

Partie sud de l'île

Temple du soleil... c'est... petit. (déçu ? ben moi aussi)
Par là se lève et se couche le soleil

les montagnes autour du lac
En tenue traditionnelle (version récente)



Retour à Puno et visites des îles flottantes Uros :




On nous explique comment chaque île est faite : fixée avec du bois, une bonne couche de terre et 7m de roseaux, puis les maisons, la cuisine avec une pierre dessus pour pas que ça brûle.

Amusant de marcher là dessus !
Il fait froid, ramer ça fait pas de mal !


Mamita, qui faisait du pain et qui ne parlait pas un mot d'espagnol

dimanche 5 février 2012

L'aventure est finie

Pour moi ! Mais pas pour vous !
Je suis bien arrivée avec tout plein de contre-temps, mais j'ai récupéré mon sac, c'est l'essentiel.

Doucement, la suite arrive, voilà la belle Arequipa, et les photos de Pisco et Huaraz :

Huaraz

Pisco

Et une mise à jour de faune, cactus, boissons et bientôt cuisine et flore.

Pisco -> Arequipa, canyons et volcans

J'avais un peu peur tant on m'avait annoncé des pluies diluviennes comme jamais il y en a ici, mais j'ai de la chance, j'arrive pour le retour du beau temps et je n'aurais le droit qu'à ça jusqu'à mon départ, parfait pour visiter cette belle ville !
Place des armes avec le Chachani au fond

Arequipa est la deuxième plus grande ville du Pérou et surnommée "la ville blanche" de part ses bâtiments en pierre blanche, notamment sur la place des armes et non peint, ça change de la très colorée Trujillo, mais ça n'est pas sans charme, bien au contraire, enfin une ville qui a son caractère propre et de surcroit très agréable !

L'arrivée est impressionante, dans un désert de roche beige plus enfoncé dans les terres et à environ 2000m apparaisse soudain les grands volcans enneigés qui entourent la ville. Le Misti (5800m), le seul encore actif, est le plus impressionnant de part sa forme conique parfaite. J'aime beaucoup aussi le Pichu Pichu qui porte bien son nom à mon avis avec sa forme à deux sommets qui se répète quasi à la perfection, ce qui donne quatre sommets (Pi-Chu - Pi - Chu), mais l'origine du nom n'a probablement rien à voir. Le troisième, et le plus grand, le Chachani fait plus de 6000m et apparait derrière la cathédrale de la place des armes.
Misti et Pichu Pichu au fond

Chachani

Mon programme durant ces trois jours est simple et tranquille : me promener et profiter de la ville, me reposer, visiter quelques trucs si l'envie est là, et faire réparer mon sac Quechua.
J'ai de la chance pour ce dernier, je trouve facilement et pour pas cher, en quelques heures mon sac sera comme neuf et prêt pour repartir à l'aventure !
La première jour je pars faire le tour des magasins d'alpaca, lama, vicuña (vigogne) dans l'idéal de trouver un nouveau bonnet en Alpaca... Je ne trouverais pas dans mes prix, mais c'est l'occasion de faire le tour de la ville en combis, de toucher la laine si douce de l'alpaca bébé, et celle incroyable du vicuña (ou comment caresser un nuage) mais aussi de bien faire la différence entre tous ces camélidés. Dans un des magasins, je découvre un manteau en guanacos, je suis assez choquée. (9000 NS le manteau quand même, contre 6000 pour un en vicuña) Je suis aussi choquée par les chiffres annoncés sur le nombre de guanacos et de vicuña, qui sont vraiment très étonnants par rapport à ce que j'avais vu dans un rapport statistiques du ministère de l'agriculture péruvienne. D'ailleurs si le guanaco est en si mauvais état au Pérou, c'est pour la simple raison que les péruviens se moquent du guanacos, et ne savent pas, et que l'état ne fait pas grand chose m'expliquera ma guide au Canyon de Colca. La vigogne étant l'emblème du pays, ils y font amplement plus attention.

Le lama et l'alpaca sont domestiqués, comme le mouton chez nous, leur laine ne tombe plus toute seule et il est facile de leur prélever, mais comment font-ils avec la vigogne ? Et bien chaque animal est tondu tous les deux ans, ils les capturent, prennent la laine et les relâchent dans la journée, sinon cet animal sauvage meurt de stress et de dépression de se retrouver enfermer. Pas simple !
Mais ça vaut le coup puisque c'est la meilleure laine du monde.
Pour savoir qui capture et récolte l'argent de la laine, il y a une association entre les habitants du parc national près desquels vivent les vigognes, qui sont des paysans, pour que chacun récupère sa part. Si j'ai bien compris.

Le lendemain, je visite un Monastère très réputé, la visite est un peu chère mais vaut largement le coup. Ce monastère de riche nonne où étaient envoyées les secondes filles des nobles de la ville est simplement sublime et haut en couleur, tout en rouge et bleu, et a connue une histoire riche en évènements. Construit par une riche veuve, d'abord vraiment fermé, droit et régulé, et qu'on se le dise pas amusant, il a été détruit par un tremblement de terre. La veuve étant alors morte, il n'y avait plus de sous pour le reconstruire, alors chaque famille noble a construit une maison pour sa fille, à l'intérieur du cloître. Et chaque nonne avait à son compte plusieurs esclaves. La débauche de la religieuse. Puis un pape est venu mettre son nez dedans et a forcé le retour à la vie en communauté, et la fin de la débauche. Les esclaves sont alors devenues nonnes pour la plupart. Une partie du monastère est encore habité par des bonnes sœurs, avec toute la technologie actuelle et des règles de vie bien plus ouverte. Mais le plus intéressant dans tout ça, c'est vraiment la beauté du lieu et l'intensité des couleurs.








Enfin je prépare mon voyage pour le canyon, et rien de mieux que flâner dans la ville ou au Cuzco coffee.

Le canyon de Colca est le deuxième canyon le plus profond du monde (3400m), le premier, Cotahuasi, est quelques kilomètres plus loin (mais beaucoup d'heures de route) et fait seulement 150m de plus.
La route pour aller au Canyon est sublime, on peut admirer vigogne, lama et alpaca, les paysages sont divers et impressionnants, et on est entouré de volcans enneigés.  Puis c'est le canyon en lui-même, entièrement terrassé depuis bien avant les incas, c'est magnifique ! Enfin là où il est le plus profond, on peut admire les grands condors des Andes.

Pampa et volcans

Vigognes
 


Vigognes devant le Misti



Alpaga
 


Vizcacha

Entrée dans le canyon
Alpaga au vin de figue, délicieux mais sec



Au plus profond du canyon :


Grand condor des andes :


 Terrasses

Église d'un village