samedi 26 novembre 2011

Trajet Trujillo - Iquitos - Lima en image

En rouge par la terre
En bleu par l'eau.
En jaune par l'air.

Ubicación

¿ Y porque no un poco de español ? facíl, facíl.
¡ Aqua una mapa para que veis donde estan Santiago, Trujillo, Huanchaco, y los parques, y tambien la Libertad en el Perù !
Espero que vos gusta.





jajajaja

jeudi 17 novembre 2011

Iquitos, deuxième partie

6-7 novembre

On a une aprèm, une nuit et une matinée pour découvrir la ville, maintenant qu’on est de nouveau en forme. Place des armes, jetée le long de l’Amazone (qui est loin à cette période), vendeur d’artisanats avec plein de choses très chouettes : bijoux en graines et en extraits de bestioles, tissus fait mains, et autres trucs rigolos du genre sarbacane, arc, machette décorée, poissons empaillés …
Le soir, dégustation de liqueurs aphrodisiaques dans un bar, c’est la spécialité du coin, il y en a plus d’une vingtaine, ce sont des alcools d’écorces, racines ou fruits avec des noms à coucher dehors : Rompe Calzon (tomber la culotte), Siete Veces Sin Sacar, Levantate Lazaro (Lève toi lézard),  Esperame en el suelo (Attend moi dans le lit) ou encore Viejo pero suave (Vieux mais savoureux)… C’est pas très fort, le goût est fruité, mais je n’en ai goûté qu’un (une larme), antibiotique oblige.
Le pire de tous, à ne surtout pas boire, sous aucun prétexte : Aliente del Diablo (Haleine du diable), liqueur de… piments !
Puis on s’en va à un petit concert d’un groupe local connu, c’est sympa, mais je dors debout et la musique ne bouge pas assez pour me réveiller, alors j’irais très vite me coucher, après les quasis nuits blanches en Amazonie, ça ne fait pas de mal.



Le lendemain avant de prendre l’avion, visite du marché de Bélen, cet incroyable endroit où se vend absolument de tout : viandes notamment de tortue, caïman (c’est mal), vers, larves… Poissons, légumes et toutes les choses d’un marché normal péruvien, et cigarettes roulées à la main, emballées dans une feuille de banane et souvent aromatisés : cannelle, banane, Datura…, tout le nécessaire pour les chamanes et les boissons aphrodisiaques qui sont aussi curatives. (On y trouvera même une peau de panthère, c’est doux, mais bon…). Dans la partie basse, on verra même des animaux vivants à vendre : singes, perroquets et… un paresseux ! Quelle bouille ça a, j’adore ! (Et je l’aurais bien ramené, héhé)

Et puis enfin, retour à Lima en avion, vol au dessus de l’Amazonie, à voir aussi !












Amazonie

3 novembre.


Et c’est partie pour la grande aventure !
On commence par remonter l’amazone en bateau, on s’arrête à une petite ville qu’on traverse en moto-taxi, et c’est l’aventure déjà, à fond dans les toutes petites rues !  On coupe le méandre et on passe sur un autre affluent avec un petit bateau : 5h de remontée environ, avec pique-nique sur le bord du fleuve, jusqu’au village de Santa Lucia, là ou vit Daniel.

repas du midi : juanes de riz (riz bouilli)

Ici on découvre notre maison flottante, un charmant catamaran, avec toilettes et cuisine ! On y accroche les hamacs, et on est tiré par une pirogue.

Le soir on mange tranquillement, on regarde une gamine décapitée un poulet avec une machette et on s’en va dormir un peu plus loin sur un petit affluent. La nuit, les bruits de la jungle sont incroyables : oiseaux, singes, crapauds, criquets, cigales, et plein d’autres !

Vendredi, on se lève tôt et on remonte notre petit affluent. Petite pause dans un village pour ramasser des asticots pour la pêche.


Autre pause pour une première expédition dans la forêt avec les machettes afin de se trouver du bois pour se fabriquer des cannes à pèche !
La forêt est très dense, il fait très chaud et très humide, c’est très vert mais peu de fleurs. Beaucoup d’insectes en tout genre, de nids, de terriers. Il faut l’admettre, c’est assez flippant !

De retour, on remonte encore un peu, on croise un groupe de dauphins roses, on fabrique nos cannes, puis on se baigne  avec toutes la faune locale : piranhas, dauphins, caïmans et poissons, mais rien à craindre, les premiers n’attaquent que affamés, les autres se cachent et les derniers sont inoffensifs. Et enfin on pêche, je suis la première à en chopper, un piranha ! On aura aussi quelques poissons chats et d’autres piranhas, mais la pêche n’est pas très bonne. Heureusement, Daniel et le vieux sont partis pêcher de leur côté…


Un autre poisson mordra à ma canne, mais bien trop gros pour que je puisse le tirer, il cassera même mon fil ! (Peut-être un caïman ou une paiche, qui sait ?)
Puis il plu, nous mangeâmes nos poissons, délicieux le piranha ! Et dodo


Samedi, on repart dans la jungle, toujours avec les machettes, le vieux devant, entre deux averses, mais pas au même endroit ; c’est beaucoup moins dense, une occasion d’observer un peu mieux les plantes parasites, dont certaines font de jolies fleurs roses. Je verrais même des orchidées, mais sans fleurs malheureusement. Et j’exploserais mon pantalon de survie rose tout neuf acheté à Huanchaco, autant dire de qualité médiocre, c’est la grosse dèche. Sinon ca fout toujours autant les jetons, surtout qu’une tarentule rouge est venue se poser sur le pantalon de Fanny, je ne l’ai pas vu, ca me va très bien !

orchidée

L’après-midi c’est atelier manuel ou sieste, Guijol fabrique une chaise, moi un truc en feuille pour me faire de l’air, les autres des bracelets.
Le soir venu, les autres retournent dans la forêt, moi j’ai trop les jetons des tarentules, je reste discuté avec Daniel et Rambo. Ils verront une énorme araignée, écouteront le vieux taper sur les arbres pour se repérer, entendront et apercevront vaguement des singes, et flipperont beaucoup.
Enfin, on part à la recherche des caïmans en barque, mais nous n’en verrons pas, surement parce qu’ils sont absolument incapables de se taire plus de 2s, même en le demandant, si ce n’est pour ne pas faire peur aux caïmans, au moins pour écouter une dernière fois les incroyables bruits de la jungle… (Mon coup de gueule, parce que y’a pas eu qu’à ce moment là qu’un peu de silence aurait été bien apprécié, plutôt que des français qui blablatent… Ca m’a personnellement gâché une bonne partie du voyage, non mais c’est vrai quoi, on est venu découvrir la jungle, pas se refaire l’intégral de Vileret, merde quoi ! Voilà !). Ou parce que, comme dirait le vieux, ils ont tous été mangé !
Durant ces trois jours nous verrons aussi beaucoup de papillons et d’oiseaux aux incroyables couleurs et chants !






Le lendemain, on repart très tôt à Santa Lucia (Enfin, nous on dort, c’est Rambo qui nous emmène), d’ici on regarde le lever du soleil, puis on s’en va sur une petit plage voir comment ils cherchent l’or et se baigner une dernière fois. Notre combi retour arrive alors qu’on est encore dans l’eau, on retourne au bateau juste à temps, et on se change en quatrième vitesse pour le voyage retour !


levé de soleil...

Fin de l’Amazonie, contents, on en a pas pris plein les mirettes (quand même un peu), mais surtout plein les oreilles, ca reste fantastique, et niveau activités c’était quelque chose !



A l'allée depuis le bateau, joli phénomène optique pres du soleil, un nuage arc-en-ciel, visible seulement avec les lunettes et pris avec le filtre des lunettes !





Faune locale :














Ecorce "camouflage" d'un arbre


Nid de fourmis ?


Nid d'oiseau dans une termitière



Champignon




Fruits que les indigènes utilisent pour se peindre le visage !


La plage avec notre pirrogue pour la dernière baignade.


Maisons flottantes en arrivamt a Iquitos

PS : désolée pour les accents, qwerty español...

lundi 14 novembre 2011

Iquitos

Lundi  31 Octobre, c’est Halloween !



Notre hôtel est une charmante maison flottante pas si flottante que ca à cette période, dommage, mais cela reste très agréable. Marcel et Romina, les gérants, paraissent bien sympathiques. D’ailleurs Marcel nous accompagne le jour même à l’Hôpital et reste avec nous sur place pendant plus de 2h presque jusqu’au bout alors qu’il doit s’occuper de sa soirée d’Halloween (à prononcer ralloween).  Là-bas il nous raconte pas mal de choses sur sa vie passée : Deux filles de deux femmes différentes a Lima, une ex-femme française, et bien d´autres, un vrai tombeur, la jeune Romina, elle, fut la première cliente péruvienne de son hôtel et elle n’est jamais repartie. (Ayant vécu aux States et un peu en France, elle parle aussi très bien anglais et français). Il a aussi travaillé 7 ans dans les mines d’or de Santiago de Chuco en tant que gestionnaire de conflits, auprès d’une famille très riche.
Après examens médicaux et petites frayeurs, on repart avec des antibios et 3 jours de repos en perspective, que du bonheur !
 Le programme de la semaine est assez simple : 3 jours pour visiter la ville et ses alentours et 4 jours d’aventures dans la selva, et encore une journée en ville pour finir avant de repartir pour Lima en avion.
 Maison flottante

Pendant les 3 premiers jours, les autres visiteront tout un tas de trucs très chouettes, avec plein d’animaux, mais nous, nous resterons simplement à l’hôtel pour dormir ou se reposer, je ne peux donc vous raconter tout ca, mais simplement de la drôle d'ambiance dans l'hôtel et de nos découvertes.
 Je profite donc quand même de la soirée d’Halloween en écoutant les récits d’un français et d’un Allemand venus de Lima visiter la selva en un week-end et de leur rencontre avec un Shaman. Le lendemain, on est réveillé au son de la douce voix de Romina « Fuck you… fucking blablabla… etc. ». Et en effet, Marcel n’a pas dessaoulé, il a les yeux bien rouges et également l’air défoncé. Et il est soudainement on ne peut plus lourd. On ne reverra pas Romina de la journée. Il racontera aux autres qu’à Santiago de Chuco, il était aussi dealer de coke et en contact avec des barons de la drogue. Nice.
Le soir on rencontre Adrian, notre contact suisso-péruvien qui nous emmènera dans la selva. Il nous raconte le programme et nous parle de son équipe : Daniel son collègue, un péruvien dénommé Rambo et un vieux. Un vieux ? Oui un vieux, n’importe quel vieux, c’est toujours bon d’avoir un vieux avec soit, ca connait plein de choses.
Au programme : Chasse, pêche et… expéditions de jours et de nuits, observations, remontée de fleuves et d’affluent d’affluent.

 Vue sur Iquitos depuis l'hotel, et zone asséchée de l'amazone.












Dernière journée tout aussi tranquille, bien qu’on ait réalisé que nous créchions dans un véritable repère de drogués, y’a un dealer de coke et sa bande toujours présent, et ca se dispute dans tous les sens, les feux de l’amour version trash. Seuls les clients de l’hôtel semblent normaux.
Et Marcel se fait un rail a 2h de l’après midi.

Deux jours plus tard, je me rends compte de la disparition inexpliquée de 200 soles, un peu les boules, aucune chance de les avoir perdus, volés non plus, sinon pourquoi seulement 200 de manquant sur les 700 que j’avais ? Je ne vois qu’une possibilité, que l’hôtel se soit servie dedans pour des besoins pressants… en cocaïne par exemple.
Bref, aussi sympathique soit le lieu, je n’y retournerais jamais, et je ne le conseillerai même pas à mon pire ennemi.

Champs de Camu-camu (petites prunes roses qui donnent un jus de fruits délicieux et qui poussent dans les zones inondables de l'amazonie, en période des pluies, l'arbre est quasi entièrement recouvert d'eau, et grâce à cela, il survit, et n'a besoin ni d'engrais, ni de pesticides !









La cocaïne c'est le mal, outre que ce soit une drogue et tout ce qui va avec, sa fabrication rejette une quantité énorme de polluants et elle fait augmenter le prix de la feuille de cocas dont les populations andines ont réellement besoin. (Et ne parlons pas du coca-cola)
Bref, aucun intérêt d’en consommer, c’est juste de la meeeeeeeeerde !
La feuille de coca par contre, ca n’a rien à voir, c’est très utile et ca a assez peu d’effets nocifs. Impossible de s’en passer pour tout effort en altitude : ca aide à respirer, et cela donne de la force ! Par contre inutile le reste du temps, la substance active nécessite un catalyseur qui est l’adrénaline, ou quelque chose du genre.
C’est juste pas bon (j’ai pas encore gouter, sauf en infusion, je l’avoue, mais bon, c’est très amer)