dimanche 9 octobre 2011

Paris -> Lima

21-22 septembre. Mes aventures d’aéroport.
 
Départ d’Orly dans la matinée, escales à Madrid et Bogota avant d’arriver à Lima. 20h de voyage c’est long et peu palpitant. Heureusement on a le droit à plateaux repas, coussin, couverture et télé perso (Et d’ailleurs, si vous aussi n’avez jamais effectué de long courrier, sachez que les écouteurs sont fournis et qu’il y a une prise dans l’accoudoir, ça vous évitera de chercher pendant une bonne demi-heure comment qu’on peut avoir le son), mais malgré tout cela le voyage au dessus de l’Atlantique parait interminable...
 
A Bogota, l’accueil est charmant, police en tenue kaki (ou armée ?) dés la sortie de l’avion, on est direct aiguillé vers le prochain avion, mais on n’est pas enlevé par les Farcs au moins. L’aéroport est tout petit, stylé années 70, c’est donc non sans grand mal (après l’épreuve des toilettes et après avoir récupéré mon téléphone que j’avais oublié dans le précédent vol) que je retrouve Fanny et Ronan, de l’ENSAT. Notre dernier avion est commun.
 
 
Départ pour Lima, à nouveau avec Avianca, compagnie colombienne, et qui semble s’être donnée pour mission de 
faire oublier les Farcs aux touristes : Une série de pub sur des musiques sympathiques nous accueille dans chaque avion, les beautés de la Colombie y sont exhibées accompagnées de slogans pas très compréhensibles dont celui far : « Le seul risque c’est de ne plus vouloir en partir ». Le must reste la blonde très typée colombienne qui se balade sur une grande place, fait du shopping, etc. Lima, enfin, autre ambiance. C’est neuf, ça brille, en tant que français on ne se fait même pas fouiller, mais surtout on me carotte mon visa, je n’ai eu le droit qu’à 90 jours. Il va donc falloir que je le fasse étendre ou que je quitte le pays et que je revienne, ou faire croire que je l’ai fait. Super.
Nous devons attendre Emma et Guillaume qui arrivent à 11h40, il est 2h, 9h en France, nous voilà prêt pour un gros dodo dans l’aéroport. On trouve assez rapidement un petit coin sympathique avec une grande baie vitrée, de nombreuses personnes ayant déjà choisi de s’y établir pour dormir. L’aéroport ne manque pas d’activité : Des femmes de ménage s’activent tout en papotant sur une petite parcelle d’une vingtaine de m², les hommes de la sécurité passent de temps à autre papoter avec elle, une femme de la sécurité passe les prendre en photos. Quelques personnes viennent regarder les avions par la fenêtre ou nous rejoindre au banc des dormeurs. Tous les magasins sont ouverts et divers : café, spa, massage, librairie… Il fait nuit noire.
 
5h. Il fait toujours désespérément nuit noire, ses 3h ont été interminables. Les femmes de ménages viennent juste de changer de parcelle, autant dire que ça n’avance pas vite. La femme de la sécu revient prendre une photo d’elles. Tous les autres dormeurs ont pris leurs avions ou presque. Quelques personnes viennent toujours regarder les avions, bien qu’il fasse toujours nuit, que la vue soit médiocre et l’extérieur peu éclairé. De temps en temps un homme de la sécu amène un groupe pour leur montrer le joli Boeing qui trainaille pas trop loin.
 
7h. Il fait jour et gris. Les femmes de ménage n’ont pas bougé, de plus en plus de monde se colle aux fenêtres, on est en plein milieu. On se bouge sur la parcelle propre.
 
8h30. Je calcule mal le décalage horaire, je suis persuadée qu’il est 9h30. Les femmes de ménages sont parties, sans même finir la pièce, mais rapidement une autre débarque et repasse là où elles sont déjà passées. Les fenêtres ne désemplissent pas, je vais donc y jeter un œil, non vraiment la vue est mauvaise, à moitié coupée par un autre bâtiment. Ca va faire bien 3h qu’on nous regarde bizarrement, nous rempilons donc nos affaires et direction le café pour le petit déj. Il n’est que 8h30, grosse déception.
 
12h. Retrouvailles avec Emma et Guillaume, dit Guijol, on n’y croyait presque plus et direction Lima pour notre première journée au Pérou !


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