dimanche 9 octobre 2011

Lima -> Trujillo

22 septembre

C’est une ville étonnante, quasi constamment recouverte d’un nuage gris.


Le premier aperçu est assez choquant, la ville semble être un immense bidonville mais évolué (y’a l’électricité et l’eau). Les maisons se construisent de façon anarchiques, collées les unes aux autres et sont en perpétuel construction : les étages s’ajoutent au fur et à mesure des moyens de ceux qui les possèdent. Seules les façades côté rue sont peintes, et encore pas toujours. Les rues sont très larges, ça conduit comme des fous et ça klaxon à tout va. On découvrira le sens du klaxon peu à peu : « attention, je passe » (de droit ou non). Nous commençons par réserver notre bus pour Trujillo, il n’y a pas de train au Pérou, ou presque, le rare train existant étant particulièrement lent. Nous décidons de nous rendre au centre-ville à pied. Rapidement les péruviens nous disent de prendre le micro ou le taxi. Micro ou métro on n’est pas très sûr d’avoir bien compris. On fini par opter pour le taxi, le prix est toujours à la course, il n’y a pas de compteurs. Bien sûr il y a peu de taxi pour 5 passagers, mais c’est pas grave, on rentre dedans quand même et ça n’inquiète personne.

Dans chaque ville péruvienne, le centre-ville est caractérisé par la place des armes, un bon point de repaire. Celui de Lima est une grande place, des palmiers, des bâtiments typés coloniaux jaune récents, le palais du président, une vieille église. On fait un petit tour, on passe par un petit parc, puis on va manger dans un restau conseillé par le guide du routard. La végétation est formidable, mais ça ne vaut pas plus le détour que ça. C’est une ville froide, bruyante et polluée.

Les moyens de transports péruviens sont ceci dit assez amusant, outre la voiture personnelle, des tonnes de taxi circulent (7 voitures sur 10), blanc ou jaune pour la majorité, mais il n’y a pas de règles semble-t-il. La plupart de ces taxis sont des minis voiturettes jaunes transportant une ou deux personnes. Les courses sont rarement chers tant qu’on ne quitte pas la ville. Les taxis transportent aussi biens les locaux que les touristes.


Outre le taxi, on peut aussi prendre le micro, ou microbus. Ce sont soit des camionnettes avec une dizaine de places, soit des petits bus vieillots dans le style de ceux de Varsovie, toujours décorés. Des crieurs donnent la destination, et s’occupe de la fermeture et de l’ouverture de la porte, toujours en route. Mais il faut déjà s’y connaitre un peu plus : On peut monter à n’importe quel moment du trajet, et de même pour la descente. Reste à savoir où il passe…
A Lima il y a aussi un métro, qui est en fait un bus sur site propre, et qui va très très vite. Sinon tout est comme une petite rame de métro, c’est très neuf. Mais il faut une carte pour y rentrer et donc un ami péruvien qui nous ouvre le passage contre le prix du billet.
 
Pour voyager de ville à ville, rien n’est mieux que le car. Il y a plein de compagnies plus ou moins bien. C’est un peu comme l’avion avec plateau repas, couverture, coussin, siège super inclinable (160°) et film (Chihuahua 2 on a eu, un chef d’œuvre probablement, on a préféré dormir) pour une somme plus que convenable. (20€) Bien sûr le confort et le prix varie selon les compagnies et le trajet. Mais rien ne valait une bonne nuit de sommeil pour arriver sereinement à Trujillo !

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