6-7 novembre
On a une aprèm, une nuit et une matinée pour découvrir la ville, maintenant qu’on est de nouveau en forme. Place des armes, jetée le long de l’Amazone (qui est loin à cette période), vendeur d’artisanats avec plein de choses très chouettes : bijoux en graines et en extraits de bestioles, tissus fait mains, et autres trucs rigolos du genre sarbacane, arc, machette décorée, poissons empaillés …
Le soir, dégustation de liqueurs aphrodisiaques dans un bar, c’est la spécialité du coin, il y en a plus d’une vingtaine, ce sont des alcools d’écorces, racines ou fruits avec des noms à coucher dehors : Rompe Calzon (tomber la culotte), Siete Veces Sin Sacar, Levantate Lazaro (Lève toi lézard), Esperame en el suelo (Attend moi dans le lit) ou encore Viejo pero suave (Vieux mais savoureux)… C’est pas très fort, le goût est fruité, mais je n’en ai goûté qu’un (une larme), antibiotique oblige.
Le pire de tous, à ne surtout pas boire, sous aucun prétexte : Aliente del Diablo (Haleine du diable), liqueur de… piments !
Puis on s’en va à un petit concert d’un groupe local connu, c’est sympa, mais je dors debout et la musique ne bouge pas assez pour me réveiller, alors j’irais très vite me coucher, après les quasis nuits blanches en Amazonie, ça ne fait pas de mal.
Le lendemain avant de prendre l’avion, visite du marché de Bélen, cet incroyable endroit où se vend absolument de tout : viandes notamment de tortue, caïman (c’est mal), vers, larves… Poissons, légumes et toutes les choses d’un marché normal péruvien, et cigarettes roulées à la main, emballées dans une feuille de banane et souvent aromatisés : cannelle, banane, Datura…, tout le nécessaire pour les chamanes et les boissons aphrodisiaques qui sont aussi curatives. (On y trouvera même une peau de panthère, c’est doux, mais bon…). Dans la partie basse, on verra même des animaux vivants à vendre : singes, perroquets et… un paresseux ! Quelle bouille ça a, j’adore ! (Et je l’aurais bien ramené, héhé)
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